Montréal, le 15 mai 2017 - La création d’un réseau d’aires marines protégées dans l’estuaire du Saint-Laurent était au cœur d’une rencontre tenue à Rivière-du-Loup le 9 mai dernier. Cet évènement, qui a été organisé par la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) en collaboration avec Tourisme Bas-Saint-Laurent, a réuni 44 participants de la région, principalement du secteur récréotouristique et environnemental, ainsi que de représentants gouvernementaux (Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques; Parcs Canada; Pêches et Océans Canada; Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs; Secrétariat aux affaires maritimes) venus à titre d’observateurs intéressés par la démarche. La Fondation David Suzuki, partenaire de la SNAP Québec, était également présente pour offrir son support à l’évènement et aux organismes du milieu.
Des échanges enrichissants portés vers l’action
Diverses présentations ont permis d’ouvrir la table aux discussions. Elles ont porté principalement sur le Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, sur la situation très préoccupante du béluga, une espèce classée en voie de disparition, sur le rôle des AMP dans la protection de la biodiversité et également, sur les nombreux avantages des AMP pour le tourisme, les pêcheries et la santé des écosystèmes. Les participants ont ensuite pu échanger en table ronde pour exprimer leur point de vue sur les enjeux des AMP, leurs attentes, leurs préoccupations, leur vision et les actions à entreprendre.
« Les gens ont exprimé avec intérêt, passion et créativité des solutions pour faire progresser le réseau d’AMP dans l’estuaire, qui est au point mort depuis quelques années. Le désir de voir que la démarche progresse rapidement dans l’estuaire a fait l’unanimité. La nécessité et l’urgence de créer des aires de protection pour le béluga (refuges acoustiques) avant de déployer de nouveaux projets de développement maritime, ont été aussi soulevées. L’importance de la sensibilisation du public et de la mise en valeur de l’estuaire, de même que la nécessité de développer des AMP en concertation avec l’ensemble des acteurs du milieu sont des thématiques qui se sont imposées dans les discussions », d’expliquer Danielle Giroux, chargée de projets en conservation et milieux marins à la SNAP Québec.
Joindre nos efforts pour mettre en place 10 % d’aires marines protégées d’ici 2020
À l’heure où les instances gouvernementales québécoises et fédérales se sont engagées à protéger au moins 10 % des milieux marins d’ici 2020, il devient essentiel de mettre en place un réseau d’aires marines protégées dans l’estuaire du Saint-Laurent. Rappelons qu’à l’heure actuelle, seulement 1,3 % du territoire maritime est protégé au Québec et 1 % au Canada.
Les participants ont dit vouloir travailler, sans plus tarder, en concertation avec les instances gouvernementales pour atteindre des résultats concrets. Selon plusieurs, le moment est favorable pour s’engager dans une démarche permettant la désignation de nouvelles aires marines protégées dans l’estuaire d’ici 2020. Ouverture, transparence, acceptabilité sociale, implication de toutes les parties prenantes (acteurs du secteur touristique et de la pêche, MRC, municipalités, organismes environnementaux, usagers, Premières Nations, etc.) et surtout urgence d’agir ont teinté tous les commentaires des participants.
« L’engouement généré par cette première rencontre nous confirme que les communautés côtières sont prêtes à s’engager pour protéger leur milieu marin, d’une importance économique, sociale, environnementale et culturelle inestimable. Les avantages d’une AMP sont nombreux, tels que la création d’emploi et des retombées économiques significatives pour le secteur récréotouristique. Il a déjà été question de constituer un comité de travail afin de déterminer un plan d’action et de faire bouger les choses rapidement. Le succès d’une AMP repose avant tout sur l’implication, en amont, des parties prenantes. Je crois que le message est clairement lancé aujourd’hui aux instances gouvernementales de leur tendre la main afin de travailler en concertation avec les acteurs du milieu. Tous souhaitent l’atteinte de l’objectif de protéger au moins 10 % du milieu marin d’ici 2020 », de rajouter Madame Giroux.
La SNAP Québec et la Fondation David Suzuki ont offert leur support aux acteurs locaux et aux instances gouvernementales pour permettre la création d’un réseau d’aires marines protégées dans l’estuaire du Saint-Laurent.
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Informations:
Charlène Daubenfeld
Responsable des communications
SNAP Québec
Cell: 514-378-3880
Bureau: 514-278-7627 #221
cdaubenfeld@snapqc.org
www.snapqc.org
Communiqué sur le site de la SNAP
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