Développement agricole et environnement
Le conseil reconnaît l’agriculture comme une activité de production essentielle aux humains et comme un apport important pour les communautés rurales. Il est cependant convaincu que les pratiques agricoles doivent préserver la qualité et la pérennité des ressources. Par conséquent, pour le conseil, le principal enjeu environnemental en agriculture
Le conseil reconnaît l’agriculture comme une activité de production essentielle aux humains et comme un apport important pour les communautés rurales. Il est cependant convaincu que les pratiques agricoles doivent préserver la qualité et la pérennité des ressources. Par conséquent, pour le conseil, le principal enjeu environnemental en agriculture est d’intégrer au cadre légal le concept de « capacité de charge des écosystèmes ». Ce concept propose de prendre en compte, par la mesure d’indicateurs significatifs, le seuil maximal (capacité de support) au-delà duquel l’impact de l’agriculture sur l’environnement n’est plus tolérable sur le territoire, compromettant même la viabilité de l’agriculture.
Fort des résultats obtenus, le conseil multiplie ses interventions dans le but de promouvoir une planification éclairée et responsable du territoire.
- Rapport Pronovost sur l’avenir de l’agriculture
- Autres interventions
Rapport Pronovost sur l’avenir de l’agriculture
Mise en garde - Qualité de l’eau
Les cartes représentant les critères et la priorisation des unités de bassins versants pour la qualité de l’eau ont été élaborées pour être utilisées à l’échelle régionale. En effet, les résultats de cette étude sont basés sur des données cartographiques provenant de diverses sources et possédant des niveaux de précision très différents (échelle de la région, du cours d’eau, du champ, etc.). De plus, les résultats sont représentés comme des valeurs uniformes pour chacune des unités de bassins versants, d’une superficie d’environ 50 km2.
Par conséquent, il faut prendre connaissance des limites associées aux données et au traitement géomatique de chacun des critères et de la priorisation, et les mettre en relation avec la connaissance plus fine du terrain avant de choisir les actions à entreprendre (échelle locale ou du champ). Il est également approprié d’utiliser l’outil à une échelle infra-régionale (ex : MRC).
Mise en garde - Biodiversité
Les cartes représentant les critères et les priorisation de restauration et de préservation des sous-unités de bassins versants pour la biodiversité en milieu agricole ont été élaborées pour être utilisées à l’échelle régionale ou de la MRC. En effet, les résultats de cette étude sont basés sur des données cartographiques provenant de diverses sources et possédant des niveaux de précision très différents (échelle de la région, du cours d’eau, du champ, etc.). De plus, certaines données étaient disponibles sous forme de points (ex : occurrence d’une espèce de poisson) alors que la distribution réelle de cette espèce sur le terrain dépasse potentiellement (ex : en suivant une rivière) les limites des sous-unités de bassins versants, d’une superficie d’environ 9 km2. Par ailleurs, d’autres données (oiseaux champêtres et connectivité) ont fait l’objet d’une interpolation pour obtenir des résultats à l’échelle des sous-unités de bassins versants.
Par conséquent, il faut prendre connaissance des limites associées aux données et au traitement géomatique de chacun des critères et de la priorisation, et les mettre en relation avec la connaissance plus fine du terrain avant de choisir les actions à entreprendre. On peut ainsi envisager que les actions à entreprendre pourraient s’appliquer à une portion d’une sous-unité de bassin versant prioritaire ou déborder de ses limites.