Aménagement des rives

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Nous vous présentons une initiative adaptée à notre réalité régionale.

Campagne de distribution d’arbres aux riverains du lac Témiscouata et du lac Baker

Organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean (OBVFSJ)

Coucher de soleil sur un lac

© Étienne Bachand, 2009

La grande majorité des riverains, lorsqu’ils choisissent de s’installer au bord d’un plan d’eau, recherchent la tranquillité, un paysage naturel, les joies d’une faune et d’une flore diversifiées.

Malheureusement, souvent par méconnaissance ou par négligence, les riverains apportent avec eux leurs habitudes urbaines qui bouleversent l’écosystème du lac et de ses rives, menaçant ainsi la nature qu’ils venaient pourtant y chercher. L’aménagement des terrains en bordure de plans d’eau mène souvent à l’« artificialisation » des rives, et devient une source d’érosion et de pollution de l’écosystème. De même, les activités nautiques pratiquées sur le plan d’eau peuvent aussi être une source de pollution et contribuer grandement à dégrader le milieu naturel. Afin d’atténuer leur impact, plusieurs riverains, conscients de la fragilité du milieu, ont accepté de signer une charte des riverains (71 ko) telle que celui préparée par l’Organisme de bassin versant de Matapédia - Restigouche (OBVMR) ou une entente de conservation (28 ko) volontaire de lac telle que celui de l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent.

Conjugué aux autres activités humaines ayant cours dans le bassin versant, le développement de la villégiature peut favoriser l’eutrophisation du plan d’eau et la prolifération des cyanobactéries. Heureusement, il est possible pour les riverains d’atténuer leur impact négatif sur le plan d’eau en modifiant leurs pratiques et en végétalisant leur bande riveraine. Les sections qui suivent présentent des solutions aux différentes problématiques riveraines, ainsi que des documents et des liens à consulter.